Le sommeil est une phase précieuse de nos journées.
Durant ces quelques heures le corps se répare, se détoxifie, et la croissance est à son paroxysme.
Les muscles se régénèrent également. Les toxines sont libérées, les lésions se réparent, les acides aminés, les acides gras et le glycogène sont métabolisés.
Alors un manque de sommeil peut entraîner des conséquences et agir directement sur vos performances et votre santé.
Voici 3 bonnes raisons de ne pas négliger la qualité et la quantité de sommeil :
Renforcez votre système immunitaire
Selon une étude épidémiologique, le manque de sommeil augmenterait la vulnérabilité aux infections.
Car notre sommeil aide à maintenir l’efficacité des différentes composantes de notre système immunitaire.
Le sommeil est une période de récupération, de réparation et de ressourcement dont chacun a besoin pour conserver un mode de vie sain.
D'après plusieurs études, une nuit réparatrice améliore le fonctionnement des lymphocytes T, des cellules impliquées dans le processus immunitaire.
Les lymphocytes T sont capables de reconnaître les agents pathogènes présents dans l’organisme pour activer des protéines appelées intégrines, qui leur permettent de se fixer sur leur cible et de les attaquer.
En dormant bien, on donne à notre corps l’occasion de combattre ce qui menace notre santé physique.
La perte de poids :
Le manque de sommeil perturbe l’équilibre hormonal d’une manière qui peut avoir des effets concrets sur l’organisme.
Plusieurs études ont suggéré que le manque de sommeil cause une augmentation de la ghréline, l’hormone qui déclenche la faim, ainsi qu’une diminution de la leptine, l’hormone qui la coupe. De plus, un manque de sommeil entraîne une hausse du taux de cortisol, l’hormone du stress, ce qui tend à augmenter notre appétit, et notamment nos envies de sucre. On pourrait donc être portés à consommer plus de calories lorsqu’on manque de sommeil
La production de cortisol joue également un rôle dans notre métabolisme. A un taux élevé, le cortisol peut provoquer une prise de poids. Il augmente l’appétit pour des aliments sucrés et favorise le stockage des graisses.
La prise de masse :
Le manque de sommeil impacte la sécrétion hormonale et le métabolisme énergétique. La synthèse protidique est réduite et les calories plus facilement stockées sous forme de graisse, le foie n’étant plus en capacité de stocker le glycogène musculaire correctement.
Les muscles et le cerveau ont besoin de glucides pour fonctionner à plein régime, le glucose étant la source d’énergie prioritaire du corps.
Durant le sommeil, le glucose sanguin est stocké dans les muscles et le foie sous forme de glycogène.
Le glycogène est déterminant pour la performance car l’énergie est directement utilisable, contrairement aux glucides absorbés avant une séance, qui doivent d’abord être digérés, puis transformés.
Pas de muscles sans protéines !
En effet, elles jouent un rôle important dans la construction des tissus musculaires grâce à leurs acides aminés obtenus après le processus de digestion. Pendant le sommeil, tous nos tissus et organes se régénèrent, se réparent et évacuent les toxines. Les protéines sont donc essentielles pour remettre nos muscles à neuf, réparer les fibres endommagées par l’entraînement et optimiser le processus de récupération, indispensable à la croissance musculaire.
L’hormone de croissance est aussi l’un des facteurs favorisant la performance, la croissance musculaire et la récupération. Destinée à promouvoir la croissance chez l’enfant et l’adolescent, cette hormone est produite durant la phase de sommeil profond. Les taux d’hormone de croissance déclinent naturellement dès la fin de la croissance, mais il est possible d’optimiser sa production à l’âge adulte en dormant mieux !